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Gangs de rue et stress post-traumatique (suite)

Pour faire suite à notre article publié hier, voici un bulletin synthèse traitant de la recherche menée par Catherine Laurier, Ph. D, sur les caractéristiques des jeunes contrevenants associés aux gangs de rue. Produit par Michèle Robitaille, Ph. D, du Centre de recherche Jeunes en difficulté, ce bulletin résume quelques-uns des éléments forts de la recherche, en plus de proposer des pistes d’action. Nous vous invitons à consulter le lien ci-dessous.

Bulletin Synthèse Gang de rue

Gang de rue et stress post-traumatique

Vous trouverez ci-joint une entrevue donnée à Radio-Canada par Catherine Laurier, chercheure au Centre de recherche Jeunes en difficulté au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Est-de-l’île-de-Montréal. Cette entrevue porte sur le fait que les adolescents membres de gang de rue peuvent souffrir davantage de stress post-traumatique. Pour entendre l’entrevue cliquez ici.

Le phénomène des gangs de rue: une référence dans une librairie près de chez vous!

Sortait en librairie hier, un tout nouveau traité intitulé Le phénomène des gangs de rue: Théories, évaluations et interventions, sous la direction de monsieur Jean-Pierre Guay Ph.D., chercheur au Centre international de criminologie comparée et de madame Chantal Fredette,  criminologue et étudiante au doctorat.

Le premier ouvrage francophone à fournir un portrait détaillé, à la fine pointe des connaissances sur les gangs de rue au Québec, était fort attendu de toute la communauté s’intéressant à l’évaluation, à l’intervention et au développement des connaissances entourant ce phénomène. L’ouvrage réunit un collectif d’auteurs issus de différents milieux, tant juridique, social, qu’universitaire, ce qui entre autres fait la richesse de cette publication.

On peut se le procurer sur le site de l’éditeur, les Presses de l’université de Montréal.

Dans le cadre de la promotion de cet ouvrage, madame Chantal Fredette a accordé une entrevue  à l‘émission Le 15h-18h, à la radio de Radio-Canada, que nous vous proposons d’écouter sur le site de l’émission.

Vous avez dit «gang»?

Un article paru dans l’édition d’octobre 2012 de la Revue canadienne de criminologie et de justice pénale traite du sens porté au mot « gang » dans les grands journaux canadiens. Les auteurs, Chris Richardson et Liam Kennedy, ont répertorié plus de 3 900 fois le mot « gang » et ses dérivés (ganging, ganged) figurant dans le Globe and Mail, le Toronto Star, le Vancouver Sun et le Montreal Gazette. L’étude illustre que l’utilisation de ces termes dans les journaux réfère à des concepts et des événements forts différents. Tantôt utilisé pour décrire des actes de vandalisme, des complots terroristes, l’activisme religieux, des organisations criminelles autant que des groupes d’amis n’ayant aucun lien avec des activités criminelles, le mot « gang » et ses dérivés, semblent finalement vide de sens. Les auteurs mentionnent que l’absence de définition et de consensus autour de ce terme procure aux journalistes la possibilité d’utiliser les différents termes associés au phénomène lorsqu’ils les jugent appropriés.

Richardson et Kennedy soulèvent le problème suivant : compte tenu d’une absence de convention de sens autour du terme gang, les recherches sur la question se retrouvent en quelque sort sans objet d’étude. Ce constat n’est pas sans soulever un certain nombre de questions quant à la comparabilité de leurs résultats. Bien que les auteurs ne proposent pas de définition du mot gang, ils s’intéressent à la représentation courante de ce terme dans le journalisme canadien et à l’impact sur la population de l’utilisation (surutilisation) de ce mot dans le discours public.

À l’instar d’autres chercheurs américains et de travaux québécois sur la question, les auteurs suggèrent davantage de rigueur de la part de la communauté clinique et juridique dans l’utilisation de ce mot. Ils mentionnent que le mot gang est majoritairement utilisé de façon péjorative et étroitement associé à certains groupes d’individus minoritaires (ex. groupe ethnoculturel particulier, jeunes, groupes influents, etc.)Les auteurs font la suggestion suivante : Avant de se questionner sur qui est dans un gang, demandons-nous d’abord de quoi est-il question lorsqu’on réfère au concept de « gang ».

En lien avec l’article résumé ci-haut, Madame Chantal Fredette, de l’Université de Montréal, présente ses travaux, effectués dans le cadre de sa thèse de doctorat en criminologie, aux journées de formation en prévention de la criminalité, organisées par le ministère de la Sécurité publique du Québec. Madame Fredette développe actuellement une échelle visant à mesurer l’adhésion à la culture des gangs et évaluer son impact sur la nature, la prévalence et la gravité des comportements délinquants. Les travaux de Madame Fredette sont très prometteurs, car ils permettront entres autres de mieux cerner le concept d’association aux gangs et d’en faire une évaluation selon des critères prédéterminés.

Les jeunes associés aux Gangs de rue : Violence agie et détresse psychologique

Vous trouverez, en cliquant sur le lien suivant, la conférence de Catherine Laurier, chercheure au Centre de recherche du CJM-IU, qui s’est tenue le 15 juin 2012 dans le cadre du 8e séminaire Gangs et délinquance organisé par le  Centre d’expertise Délinquance et Troubles de comportement (CE\DTC) du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU).

Gangs de rue : Montréal cité en exemple

Vous trouverez ci-joint  un article intéressant publié après les évènements survenus à Toronto cet été. 

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