Archives d’auteur : Sophie Saint-Louis

La réadaptation des adolescents: parution du dernier livre de Marc Le Blanc

Marc Le Blanc et Pierrette Trudeau Le Blanc, avec leur livre La réadaptation de l’adolescent anti-social – un programme cognitivo-émotivo-comportemental paru aux Presses de l’Université de Montréal au printemps 2014, font la synthèse de plus de quarante année de recherche-action auprès des adolescents québécois.

Le livre présente des notions théoriques reliées aux approches de type cognitif comportemental. Leur historique est présenté. On y décrit aussi leur migration vers une équation complexe, permettant une lecture des comportements comme étant le fruit de l’interaction entre l’adolescent, son environnement, la situation dans laquelle il se trouve, ses pensées, ses émotions et  ses sensations. Une mise à jour des connaissances concernant les caractéristiques des programmes d’intervention et de traitement dits efficaces est  de plus détaillée.

Trois modules d’intervention y sont de plus décrits. Le premier, entre autres, concerne le développement d’habiletés sociales (communication, gestion du stress,  maîtrise de la colère,  résolution de problèmes et  gestion de la consommation de drogues)tandis que le second vise l’analyse des comportements en excès dans le but d’identifier les déficits qu’ils comblent et les comportements alternatifs à mettre en pratique.

Les auteurs présentent de plus un processus menant à l’implantation de ce programme d’intervention basé sur de solides bases théoriques et ayant fait l’objet d’études sur une cohorte d’adolescents québécois.

Après avoir influencé une génération de cliniciens œuvrant auprès des adolescents en centres jeunesse au Québec, avec leur livre Intervenir autrement:le modèle différentiel et les adolescents en difficulté (paru en 1998 aux Presses de l’Université de Montéral), le présent ouvrage de Le Blanc et de Trudeau-Le Blanc est une suite intéressante et pertinente. Elle témoigne de la constante évolution des pratiques et du souci des auteurs de se tourner vers des méthodes d’évaluation qui permettent de tester scientifiquement le caractère probant du programme qu’ils ont développé en matière de réadaptation des adolescents.

Mentionnons dernièrement la participation de quatre Centres jeunesse à ces travaux d’envergure, soient les centres jeunesse de l’Estrie, de Lanaudière, de Québec-Institut universitaire et de Montréal- Institut universitaire.

 

Adolescentes contrevenantes: L’ACJQ met en ligne un guide de soutien à la pratique

L’Association des Centres jeunesse du Québec  (ACJQ) organisait au printemps 2014 une journée dont l’objectif consistait à réunir les acteurs clés des différents Centres jeunesse du Québec autour de la thématique des jeunes contrevenantes. Cette journée a de plus été l’occasion de lancer le fruit d’un travail exhaustif, soit définir un cadre de théorique et un guide de soutien à la pratique visant les jeunes contrevenantes.

Plusieurs Centres jeunesse du Québec ont participé à ce travail qui permet de définir les caractéristiques des jeunes contrevenantes, tant personnelles, sociales, que les caractéristiques liées à leur délinquance. Le cadre de référence aborde des notions théoriques qui aident l’intervenant à comprendre la délinquance des adolescentes. Il précise de plus les caractéristiques d’une offre de service propre aux adolescentes contrevenantes et il illustre les approches cliniques en cours d’expérimentation dans différents Centres jeunesse du Québec.

Un ouvrage de référence incontournable!

Pour le consulter, cliquez ici

Intervention policière et mesures extrajudiciaires: des partenaires au même diapason

Se tenait le 30 avril dernier à l‘École nationale de police du Québec un Séminaire portant sur l’intervention policière auprès des adolescents. L’École nationale de police du Québec a réussi de main de maître à réunir tous les acteurs gravitant autour de l’application d’une partie bien spécifique de la LSJPA, soit celle des mesures extrajudiciaires.

Plusieurs partenaires étaient réunis afin d’échanger sur les pratiques entourant cette partie de la LSJPA. Autant de policiers-patrouilleurs, de superviseurs, de formateurs et d’enseignants des collèges, de professionnels de Centres jeunesse et d’Organismes de justice alternative étaient réunis pour entendre le très uniforme message suivant: la bonne mesure au bon moment.

Les mesures extrajudiciaires appliquées par les policiers, concernant des infractions de gravité moindre commises par des adolescents, permettent à plusieurs jeunes contrevenants de répondre rapidement de leurs actes, toutefois en parallèle du traitement conventionnel qu’est le processus judiciaire régulier. Tous les acteurs présents s’accordaient sur le constat suivant : pour certains adolescents, le fait d’être interpellés et arrêtés par un policier peut être une mesure minimale suffisante et dissuasive; pour d’autres, l’application d’une mesure de renvoi à un OJA peut elle aussi être suffisante afin de tenir l’adolescent responsable.

Parmi les présentateurs qui ont animé ce séminaire figuraient des acteurs clés de l’application des mesures extrajudiciaires prévues à la LSJPA. Notamment, des représentants du ministère de la Sécurité publique du Québec, du Directeur des poursuites criminelles et pénales, des Centres jeunesse et d’Organismes de justice alternative (OJA).

La présentation faite par l’OJA Mesures Alternatives des Basses-Laurentides a permis entre autres d’illustrer concrètement le résultat de l’application des mesures de renvoi. Fort du partenariat qu’il a développé avec sa communauté Mesures Alternatives des Basses-Laurentides est un des OJA qui applique le plus de mesures de renvoi au Québec. Une pratique inspirante qui a permis à chacun des participants du séminaire de saisir la pertinence de l’application du renvoi.

 

 

Connaissez-vous le MAYSI-2?

Le Massachusetts Youth Screening Instrument (MAYSI-2; Grisso et Barnum, 2000, 2003, 2006) est un instrument auto-répondu qui contient 52 items de type oui/non. Il a été développé pour identifier, chez les adolescents judiciarisés de 12 à 17 ans, ceux qui font l’expérience de pensées, de sentiments ou de comportements qui pourraient être des indicateurs de l’émergence de problèmes psychologiques. Il permet donc le dépistage de problèmes mentaux plus importants qui nécessiteraient, par exemple, une intervention immédiate ou spécifique. Il permet à n’importe quel moment du processus judiciaire, ou pendant l’application de la peine, d’évaluer les symptômes attribuables à une détresse émotive et/ou mentale. Il permet de plus de déceler les potentiels états de crise.

Il contient les 7 échelles suivantes : Drogues et alcool (8 items), Colère-Irritabilité (9 items), Dépression-Anxiété (9 items), Plaintes somatiques (6 items), Idéations suicidaires (5 items), Troubles de la pensée (5 items), Expériences traumatiques (5 items).

Les items contenus dans le MAYSI-2 ont été développés, dès 1994, à partir d’une revue de la littérature scientifique portant sur les symptômes associés aux problèmes de santé mentale les plus fréquents. Ce bassin d’items a ensuite été mis à l’essai afin d’en tester la validité apparente. Par la suite, le MAYSI-2 a fait l’objet d’études visant à identifier des échelles ayant une consistance interne acceptable, à développer des normes entourant sa pratique et à identifier les propriétés métriques de l’instrument.

La principale étude portant sur la structure des facteurs contenus dans le MAYSI-2 a été menée par Grisso, Barnum, Fletcher, Cauffman,  Peuschold (2001). Elle permet d’identifier à partir d’un échantillon de filles et de garçons des états du Massachusetts (n=1 279) et de la Californie (n=4004) l’émergence des mêmes facteurs tant pour les filles que pour les garçons des deux états. Les auteurs mentionnent toutefois que certains items se comportent différemment dans l’échantillon de filles, cela pour deux échelles, soit Plaintes somatiques et Dépression-Anxiété.

En ce qui concerne les filles dans le système de justice pénale pour adolescents, l’Association des centres jeunesse du Québec organise demain une journée entière dédiée aux jeunes contrevenantes. Surveillez notre blogue pour davantage de détails!

Contrevenants et baisse de la récidive: quels besoins prioriser en cours d’intervention?

Un article scientifique vient tout juste de paraître dans la dernière publication de la revue Criminal Justice and Behavior, volume 41, numéro 3, du mois de mars 2014. Les auteurs, Wooditch, Tang et Taxman de l’Université George Mason en Virginie, s’intéressent aux besoins dit criminogènes, qui sont en fait des facteurs de risque dynamiques. Ces facteurs de risque dynamiques sont reconnus dans la littérature comme étant les cibles appropriées à viser en cours d’intervention avec les contrevenants si on souhaite voir diminuer les risques de récidive (Andrew et Bonta, 2010). Ils sont représentés par les sept domaines suivants: les attitudes et les cognitions antisociales, les comportements antisociaux, les pairs antisociaux, les relations familiales, l’école et/ou le travail, la consommation de drogue et d’alcool, l’absence de loisir et d’activité récréative structurée.

Dans leur article intitulé «Wich Criminogenic Need Changes Are Most Important in Promoting Desistance From Crime and Substance Abuse?», les auteurs de la Virginie s’intéressent aux changements qui sont survenus dans ces sept domaines, chez des contrevenants de sexe masculin (n=251). Les contrevenants étaient tous soumis à une peine de probation dans la collectivité en lien avec des infractions reliées aux drogues. Ils étaient de plus exposés à un traitement intensif de 18  semaines impliquant des interventions de types cognitives-comportementales. Les auteurs ont suivi l’évolution des probationnaires en cours d’intervention sur une période de 12 mois. L’étude tente précisément d’identifier dans quelle mesure les fluctuations qui surviennent dans ces sept domaines, dits facteurs de risque dynamiques ou besoins criminogènes, sont de bons prédicteurs de la récidive et de la consommation de drogue illicite.

Les résultats indiquent que les probationnaires arrivaient à faire changer de façon significative quelques-uns des facteurs de risque dynamiques (ou besoins dits criminogènes) après les premiers 6 mois de la période de suivi, toutefois ces changements étaient plus marqués, et susceptibles de se produire, dans les 6 derniers mois. La participation à l’intervention intensive proposée serait un facilitateur du changement pour certains facteurs de risque dynamiques. Les probationnaires pour lesquels les besoins criminogènes s’étaient améliorés dans les domaines suivants:  famille, travail et/ou école et consommation d’alcool, sont ceux dont le risque de récidive diminuait le plus significativement. On peut penser qu’il s’agissait des facteurs de risque les plus représentés dans l’échantillon de 251 probationnnaires. De plus, les probationnaires ayant investi davantage le domaine des activités de loisirs et récréatives strucutrées sont ceux qui étaient les moins susceptibles de révéler faire usage de drogue.

Les auteurs concluent en disant que le modèle RBR identifient les domaines les plus fortement associés à la récidive comme étant: les attitudes et les cognitions antisociales, les pairs antisociaux, et les antécédents judiciares. Cette étude ne corroborent qu’en partie les résultats du modèle RBR. Les auteurs mettent plutôt en évidence la capacité de changer des contrevenants dans de courtes périodes de temps et l’importance de s’adresser aux besoins dits criminogènes en cours d’intervention. De plus, pour certains contrevenants, dont ceux sanctionnés pour des infractions reliées aux drogues, des interventions ciblant davantage leurs capacités sociales ( la famille, l’école, le travail et les loisirs structurés) que leurs capacités criminelles (attitudes et cognitions antisociales, pairs antisociaux) seraient efficaces en terme de réduction de la récidive.

Le phénomène des gangs de rue: une référence dans une librairie près de chez vous!

Sortait en librairie hier, un tout nouveau traité intitulé Le phénomène des gangs de rue: Théories, évaluations et interventions, sous la direction de monsieur Jean-Pierre Guay Ph.D., chercheur au Centre international de criminologie comparée et de madame Chantal Fredette,  criminologue et étudiante au doctorat.

Le premier ouvrage francophone à fournir un portrait détaillé, à la fine pointe des connaissances sur les gangs de rue au Québec, était fort attendu de toute la communauté s’intéressant à l’évaluation, à l’intervention et au développement des connaissances entourant ce phénomène. L’ouvrage réunit un collectif d’auteurs issus de différents milieux, tant juridique, social, qu’universitaire, ce qui entre autres fait la richesse de cette publication.

On peut se le procurer sur le site de l’éditeur, les Presses de l’université de Montréal.

Dans le cadre de la promotion de cet ouvrage, madame Chantal Fredette a accordé une entrevue  à l‘émission Le 15h-18h, à la radio de Radio-Canada, que nous vous proposons d’écouter sur le site de l’émission.

La médiation dans les médias: Les pratiques des OJA mises en valeur à la radio de Radio-Canada

Les pratiques de médiation pénale, dont sont responsables les OJA, étaient mises en valeur et prenaient tout leur sens ce matin, lundi 6 janvier 2014, à l’émission de radio  C’est pas trop tôt, animée par Marie-France Bazzo et son équipe.

La chronique urbaine d’Hugo Lavoie racontait une histoire de réconciliation entre un jeune contrevenant et une citoyenne. À une heure de grande écoute, dans une émission populaire, il est ambitieux de céder la place aux jeunes contrevenants et leur(s) victime(s); Hugo Lavoie le fait avec pertinence et humanisme. À travers sa chronique, il illustre et démystifie la médiation pénale qui peut, dans certains cas, être une solution satisfaisante pour toutes les parties impliquées suite à la commission d’une infraction.

Constatant à son retour de voyage qu’une introduction par effraction avait été commise chez elle, une citoyenne souhaitait rencontrer le jeune contrevenant responsable de cette infraction. Les deux personnes ont eu l’occasion de vivre, en 2006, le processus de médiation pénale encadré par l’organisme Trajet.

Le chroniqueur Hugo Lavoie les a contactés, sept ans plus tard. Il nous offre dans une courte capsule audio, la conversation entre cette citoyenne et ce jeune adulte qu’est devenu cet ado auteur d’un vol par effraction. Une rencontre touchante qu’on peut écouter sur le site de l’émission.

Le chroniqueur précise qu’une soixantaine de dossiers sont en médiation chaque année sur l’île de Montréal.

Dérogation professionnelle et évaluation du risque:un bon ménage?

Un récent article paru au mois de juin 2013 dans la revue Criminal Justice and Behavior nous renseigne sur l’exercice clinique qu’on appelle dérogation professionnelle dans le cadre d’une évaluation du risque de récidive supportée par un instrument de type actuariel. La dérogation professionnelle consiste à considérer d’autres éléments, que ceux évalués dans l’instrument de type actuariel, pour décider du niveau d’encadrement qui sera offert à un contrevenant.

L’article, intitulé Practitioner Compliance with Risk/Needs Assessment Tools: A Theoritical and Empirical Assessment, s’intéresse à la pratique des cliniciens dans leur utilisation des instruments de type actuariel. Ces instruments visent à identifier les risques de récidive et les besoins liés aux facteurs criminogènes devant être ciblés par l’intervention auprès des contrevenants.

Les auteurs, Joel Miller (Rutgers University, New Jersey) et Carrie Maloney (Shippensburg University, New Jersey) affirment que la recherche contemporaine en criminologie reconnaît l’utilité des évaluations de type actuariel, car elles structurent le jugement clinique. Utilisés de façon conforme, les instruments de type actuariel contribuent à la réduction de la récidive (Harris et coll., 2004; Luong et Wormith, 2011). Toutefois, ces mêmes études indiquent que les effets positifs observés sont largement tributaires de la fidélité, donc de la conformité des cliniciens dans l’utilisation de ce type d’instrument. Shwalbe (2004), dans une meta-analyse sur l’évaluation du risque, suggère d’ailleurs qu’il y aurait un pattern de sous-utilisation des instruments par les cliniciens, donc de non-conformité.

Miller et Maloney présentent, dans leur article, des résultats issus d’une enquête effectuée auprès de 1087 professionnels américains utilisant des instruments de type actuariel. Ils concluent que la non-conformité peut prendre plusieurs formes, notamment dans 1) la complétion de l’instrument lui-même. Les deux autres types de non-conformité des cliniciens concernent  2) les décisions relatives au type d’encadrement, basée sur le niveau de  risque et 3)les décisions relatives aux cibles d’intervention, basée sur les besoins criminogènes.

Les analyses de Miller et Maloney démontrent que les instruments sont généralement bien complétés. En effet 49 % de leur échantillon complétait l’instrument de façon conforme. Les cliniciens prenaient toutefois des décisions trop sévères (ou plus restrictives) par rapport à ce que suggérait l’instrument quant à l’encadrement prescrit. 

Un autre groupe de cliniciens (39%) complétait lui aussi l’instrument de façon conforme. Toutefois,  ce groupe avait de pauvres résultats quant  aux décisions relatives au type d’encadrement (basée sur principe de risque) et aux décisions relatives aux cibles d’intervention.  Ces cliniciens étaient plus restrictifs en termes d’encadrement que le  prescrivait l’instrument et ils ne visaient pas des besoins criminogènes dans leur intervention.

Un dernier groupe (12%) n’utilisait pas bien l’instrument dans les trois aspects proposés par les auteurs.

L’utilisation d’instruments actuariels permet aux cliniciens d’aujourd’hui d’avoir une appréciation très juste du niveau de risque et des besoins liés aux facteurs criminogènes, deux composantes essentielles dans la détermination du type de traitement offert à un contrevenant.  Comme le constatent les auteurs, il semble que du travail demeure à faire auprès des communautés cliniques afin d’animer ces instruments  la pratique quotidienne.

Au Québec l’instrument du type actuariel qui est utilisé pour évaluer les adolescents contrevenants s’appelle Inventaire des risques et des besoins liés aux acteurs criminogènes (IRBC). Il est utilisé dans quelques-uns des Centres jeunesse du Québec.

Journées de formation sur la traite des personnes

Deux journées de formation ayant pour thème La traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle se sont tenues la semaine dernière à l’école Nationale de police du Québec. En effet, le Service du renseignement criminel du Québec a offert un programme plus que complet où différents experts étaient rassemblés dans le but de communiquer et partager la richesse de leur expérience professionnelle autour du phénomène de la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle. Parmi ceux-ci étaient rassemblés des représentants des Procureurs aux poursuites criminelles et pénales, des représentants des corps policiers de Longueuil (SPAL) et de Montréal (SPVM), une personne ayant vécu la traite et l’exploitation sexuelle, une docteure en psychologie et psychologue clinicienne ainsi que la fondatrice de la Maison de Marthe, qui vient en aide aux femmes qui souhaitent sortir de la prostitution.

Inutile de rappeler que le phénomène de traite de personnes et d’exploitation sexuelle touche plusieurs jeunes mineures qui reçoivent des services des centres jeunesses, que ce soit sous le couvert de la LPJ ou de la LSJPA. À ce titre, mentionnons nos collègues du Centre jeunesse de la Montérégie qui s’illustrent par leur expertise développée dans le cadre du projet Mobilis. Les acteurs principaux du projet Mobilis, madame Pascale Philibert, APPR au CJ Montérégie et monsieur Martin Valiquette, du SPAL, étaient invités à titre de conférenciers aux journées de formation sur la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle. Ils ont su, dans le cadre de ces journées, démontrer les retombées positives de ce projet et illustrer la plus-value du partenariat et des actions concertées visant le phénomène de la traite et de l’exploitation sexuelle.

 

Avis

LSJPA: Le blogue a rencontré quelques difficultés techniques au courant des dernières semaines. Celles-ci sont maintenant résolues. Si vous avez tenté de communiquer avec nous par le biais de notre rubrique « Posez votre question », il est possible que nous n’ayons jamais reçu votre question. Nous sommes évidemment désolés de cet inconvénient et nous vous invitons à communiquer avec nous à nouveau, ces difficultés techniques ayant été résolues.

Merci au CJ Laurentides pour sa vigilance et sa rapidité à nous contacter pour signaler le problème.